
Dans un entretien accordé à Sport, Cristiano Ronaldo a ouvertement critiqué la politique de recrutement de son président, Florentino Pérez.
Champion d’Europe en titre, le Real Madrid, fort d’un effectif très complet dans tous les secteurs de jeu, était inarrêtable sur la scène européenne et s’est enfin offert la Decima attendue par tout un peuple. Pour autant, le club de la capitale espagnole a largement modifié son effectif durant le mercato. Exit Xabi Alonso et Di Maria (deux éléments essentiels de l’effectif), le Real s’est offert un mercato XXL avec les arrivées de Toni Kroos, James Rodriguez, Chicharito et Keylor Navas. Un chamboulement du groupe madrilène pas vraiment au goût de Cristiano Ronaldo, qui ne s’est pas gêné pour critiquer la politique de recrutement de ses dirigeants.
La star portugaise, qui ne souhaitait pas le départ de son partenaire argentin cet été, n’y va pas par quatre chemins. « J’ai mon avis sur la question, mais je ne peux pas toujours dire ce que je pense. Si je le faisais, cela ferait la une de tous les journaux demain matin, et je ne le souhaite pas », lance le Double ballon d’Or dans les colonnes de Sport. « Si j’étais aux commandes, je n’aurais pas fait comme cela. Mais le président pense que c’est mieux pour l’équipe de recruter les joueurs qu’il a pris , il faut respecter ses décisions et le soutenir. »
Amer, le Portugais n’est cependant pas pessimiste pour la nouvelle saison. « Avec les nouveaux joueurs, le style de jeu va changer, peut-être pour le meilleur, ou pour le pire... J’espère que ce sera pour le meilleur car les nouveaux ont un très bon niveau. Ils s’adaptent bien. Xabi Alonso et Di Maria étaient très important pour nous, mais ils ne sont plus là . Il faut se contenter des nouveaux. Je suis sûr que tout ira bien. » Plus que les supporters madrilènes, les nouvelles recrues doivent encore convaincre la superstar du Real !
Kinshasa, 1/09/2014 (Goal via aucongo.cd)
Alors que Di Maria n’est pas encore certain d’évoluer sous le maillot merengue pour la saison 2014-2015 et que James Rodriguez a fait une arrivée tonitruante au Real Madrid, le média espagnol AS a réalisé une enquête en faisant voter les internautes. Ce qu’il en ressort est plutôt étonnant.
En effet, environ 27 000 votants souhaitent que Di Maria soit dans le onze de départ pour la Supercoupe d’Espagne, contre près de 9 000 côté James Rodriguez. Autrement dit, 75 % des personnes ayant participé à ce sondage préféreraient voir l’Argentin débuter contre l’Atlético Madrid en lieu et place du Colombien.
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Kinshasa, 19/08/2014, (Footmercato via Aucongo)
1. Dans l’histoire des coupes d’Europe, c'est la première fois qu'une seule ville est représentée en finale. L’Atlético et le Real porteront haut les couleurs de Madrid à l’Estadio da Luz dans plus de trois de semaines, ce que Milan ou Londres par exemple n’avaient pas réussi à faire dans le passé.
4. Deux clubs d’un même pays en finale, c'est en revanche déjà arrivé à quatre reprises dans la Ligue des champions moderne. Ce sera même la deuxième année consécutive, après le Bayern Munich - Borussia Dortmund de 2013. Manchester United et Chelsea s’étaient affrontés en 2008, l’AC Milan et la Juventus Turin en 2003. La première édition concernée était 100% espagnole, entre le Real Madrid et Valence en 2000. L’Atlético a déjà connu une finale face à des compatriotes : c’était en Ligue Europa contre l’Athletic Bilbao en 2012.
10. L’enjeu pour l’Atlético sera de décrocher sa première C1, mais aussi d’empêcher le Real de remporter sa dixième coupe aux grandes oreilles. La fameuse Decima. Depuis son neuvième et dernier succès dans la compétition en 2002, le Real n'avait plus joué la moindre finale. Les Merengue s’étaient arrêtés quatre fois en demi-finale.
Une longue attente
40. Les Colchoneros sont pour la deuxième fois en finale de C1. Et leur première n’a pas été récente, elle date de 1974 et une défaite face au Bayern Munich (4-0), soit une disette de 40 ans. Il s’agit d’un record. L’Inter Milan le détenait jusque-là avec 38 ans, entre 1972 et 2010. C’est José Mourinho qui avait mis fin à la série des Italiens.
3. Si l’Atlético n’a pas été présent à ce niveau depuis très longtemps en C1, le club madrilène reste néanmoins un habitué des finales européennes ces dernières saisons. Les joueurs de Diego Simeone joueront leur troisième en cinq éditions, avec un écart de deux ans à chaque fois. Les Madrilènes ont gagné les deux premières, en C3, en 2010 et 2012.
Fini le pain blanc pour les Anglais
10. Pour la première fois depuis dix ans, les Anglais manqueront à l'appel au mois de mai. Chaque saison, au moins un club de Premier League avait été présent dans une des finales européennes, après les finales Porto-Monaco et Valence-Marseille de 2004.
6. Sur le banc de Porto en cette année 2004, José Mourinho est invaincu lors des finales de Ligue des champions, avec deux sacres. Mais le Portugais ne peut pas en dire autant concernant les demi-finales. Il a été éliminé à ce stade de la compétition pour la sixième fois sur huit par les hommes de Diego Simeone.
0. L’Atlético Madrid n’a pas laissé sa place en finale à Chelsea, et cela est mérité. La meilleure défense de la compétition (six buts encaissés) a réussi à atteindre la dernière marche sans subir la moindre défaite, en 10 rencontres. C’est la septième fois que cela arrive. Manchester United (2008, 2009, 2011), Barcelone (2006), Dortmund (2013) et Arsenal (2006) l'ont déjà fait.
5. La finale de Lisbonne le 24 mai prochain représentera le cinquième affrontement entre l’Atlético et le Real cette saison, le cinquième derby. Les Merengue ont l’avantage avec deux victoires, lors des deux rencontres de Coupe du Roi remportées (3-0) et (2-0) en février. Les Colchoneros ont remporté la première confrontation en septembre, à Santiago Bernabeu en Liga (1-0). La dernière en date, début mars, s’est soldée par un nul (2-2) à Vicente Calderon.
Kinshasa, 01/05/2014 (Eurosports via Aucongo.cd)
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Le Real Madrid ferait, selon Marca, tout son possible pour changer le système d’attribution des arbitres en Liga et instaurer une formule aléatoire.
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Le Real Madrid exige de revenir à l’ancienne méthode d’attribution aléatoire des arbitres, encore en vigueur jusqu’en 2004. A l’époque, les clubs de Liga avaient demandé à ce que les arbitres soient désignés via un comité compétent mis en place par al fédération espagnole de football (RFEF). L’idée de revenir au système aléatoire a germé dans les têtes des décideurs merengue juste après le Clasico et la défaite contre le Barça (4-3). La proposition du Real pourrait poser un autre problème. Ainsi les arbitres pourraient se retrouver à officier sur des matchs impliquant des équipes de leurs régions d’origine...
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Kinshasa, le 28/03/2014 (Goal via Aucongo)